Phasage routier

2025-05-21

Soit une intersection élémentaire à 4 branches bidirectionnelles, on compte 12 trajectoires Origine/Destination, auxquelles se rajoutent généralement 4 trajectoires piétonnes, pour un grand total de 16. Par contrainte spatiale, les mouvements sont généralement regroupés au sein de courants (une voie avec plusieurs directions), tandis que temporellement on parle de phasage.

La gestion des phases par le biais de séquençage de feux R11v[1] est essentielle et a pour but de maîtriser les conflits, l'intersection de plusieurs mouvements, en contrôlant les écoulements sur la base des capacités de stockage. Un carrefour à feu permet un débit d'environ 1000 véhicules par voie et par heure, si l'on considère un plan de feux incompressible classique de 2 s de démarrage, 3 s de jaune, 2 s en rouge de dégagement, et de 40 à 90 s pour un cycle.

Établir un phasage pertinent repose sur le volume de trafic maximal à chaque phase, la demande du carrefour, par rapport au débit théorique précédent de 1000 véhicules par voie et par heure. La différence étant dénommée réserve de capacité. Si cette réserve est négative, alors la solution usuelle hors contraintes d'emprise, est de créer des courants supplémentaires pour diviser le courant principal – idée ayant mal vieillie si l'on considère le paradoxe de Jevons.

Références

[1] R11v, LeJun 2025