Gestionnaire de session
2023-07-16
Après avoir purgé l'écosystème GNOME de mon appareil, des points de friction sont apparus mettant en avant des programmes que je considérais utiles, dont le gestionnaire de session.
Un gestionnaire de session est généralement composé de trois parties que sont le daemon, l'interface graphique (Faisant appel à un PAM), et un système de suivi des sessions. Il intervient à la fin du démarrage à la place du tty. Sémantiquement, le gestionnaire de session est souvent confondu avec le gestionnaire d'affichage, en écho au système de fenêtre X. Mais il serait dans la philosophie UNIX de séparer les trois partie pour plus de modularité.
Parmi les mastodontes courants on retrouve GDM et LightDM, respectivement encadrés par GNOME et Canonical. Outre ma méfiance envers ces deux entités – Chacun aurait des idées très franches sur diverses questions –, vient également la question de dépendances – Raison pour laquelle j'ai également éliminé de ma liste KDM et SDDM affiliés à KDE. C'est également GDM qui a motivé mon envie de fuir GNOME, le gestionnaire de session proposant par défaut (après installation de Debian) une liste à rallonge de gestionnaires d'affichages qui n'est pas sans impact. Pour idée, l'installation de ces gestionnaires usuels consommerait :
- 341 Mo pour GDM3 ;
- 965 Mo pour SDDM ;
- 10 Mo pour LightDM.
En comparaison, ma configuration actuelle a nécessité 1180 ko (et plusieurs dizaines de Mo temporaires pour le nécessaire à la compilation).
Ayant entièrement migré sous Sway (Gestionnaire d'affichage), Wayland (Serveur d'affichage), je n'ai à priori besoin de rien d'autre.
Does this spark joy? (The Life-Changing Magic of Tidying Up, Kondo 2010)
Mon système étant fonctionnel, je cherche à le simplifier au possible pour, paradoxalement, gagner en flexibilité. Ce qui n'est pas sans un coût en terme de maintenance.
tty
J'ai temporairement été sans gestionnaire, le démarrage conduisant directement vers le tty où je renseignais mes identifiants. Il me suffisait alors de lancer la commande `sway` pour accéder à mon interface.
Ce point de friction peut être réduit en ajoutant la ligne suivante au fichier `~/.profile`, de sorte à lancer sway une fois les identifiants validés.
[ "$(tty)" = "/dev/tty1" ] && exec sway
Edit 2025-08-26 : suite à la mise à jour Debian 13 ce n'est plus le tty1 mais le tty7. Allez comprendre.
Reste que le tty est franchement austère et détonnait avec le reste de mon système. D'autant plus qu'il n'ouvrait par défaut pas le porte-clé système, obligeant à entrer le même mot de passe au démarrage de différents programmes.
Interfaces
En tant qu'interface, mon choix s'est porté sur Ly[1] avant de migrer vers greetd[2] suite à des conflits et une plus grande aisance personnelle avec l'idée de compilation.
Pour référence si un jour j'en ai besoin, la commande suivante semble nécessaire sur les distributions basées sur Debian pour définir un gestionnaire par défaut :
sudo dpkg-reconfigure commandeDuGestionnaire
Nécessaire dans certains cas uniquement, cela n'a pas été nécessaire pour installer Ly ou greetd.