The Andromeda Strain
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[08/07/2025] - ~5mins -
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[1971] - par **Robert Wise** avec [ James Olson ][ Arthur Hill ][ David Wayne ]
Avis : excellent
Tags : [ science-fiction ][ thriller ][ virus ][ alien ][ maladie ][ isolement ][ laboratoire ]
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Histoire :
Un satellite de recherche scientifique rentre sur Terre après avoir collecté des échantillons.
Mais tous les habitants du petit village où il a atterrit sont … morts.
Une équipe de scientifique est prestement créée pour aller enquêter.
Deux hommes sont envoyés sur place avec des combinaisons pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé.
Ils remarquent vite qu'aucun des cadavres n'a de traces de sang, même ceux en train de se faire bouffer par les charognards.
Et ils finissent par tomber sur deux survivants : 1 bambin et une sorte de vieux fou.
<summary>suite et fin
L'équipe de scientifiques ainsi que les deux survivants sont envoyés dans un laboratoire sous-terrain top-secret.
Le truc est un véritable bunker sur plusieurs niveaux où chaque niveau est plus propre que le précédent.
Mais surtout, il est équipé d'une bombe atomique qui peut se déclencher en cas de suspicion de fuite d'agent pathogène.
Le laboratoire est à la pointe de la technologie : bras robotisé, désinfection aux rayons X, diagramme électronique pour se repérer, sous-stations électroniques et même une liaison télex !
Nos scientifiques y sont confinés et doivent parvenir à comprendre la cause de la mort des habitants, mais davantage ce qui a permis aux deux survivants de ne pas succomber.
Leurs recherches avancent plutôt bien.
Avec des cobayes animaux, ils déterminent vite que ça se propage par les airs et que ça a une taille d'environ 2 µm.
Mais le temps presse : un avion de chasse se crashe non loin après que ses caoutchoucs se sont dissous.
Malgré toute leur technologie, le laboratoire ne reçoit pas cette information.
Un extrait de matière probablement extra-terrestre est trouvé dans les restes du satellite.
Le minuscule morceau de matière est à son tour étudié.
Le truc est vert, de forme cristalline et donc ne semble pas vivant.
Le plus frappant, c'est que cette chose parait croitre.
Les deux survivants ne semblent pas avoir de points communs.
Pas de chance, le vieux n'est pas super coopératif, il est dur de lui soutirer la moindre information utile.
Ça y est, les premières données concluantes arrivent.
La matière alien n'est pas vivante selon nos critères, mais elle réagit à l'énergie.
Notre équipe réalise que lui faire péter une bombe atomique à la gueule la nourrirait plus qu'elle ne la blesserait.
Ils contactent donc le président pour prévenir au plus vite de changer ces plans.
L'alarme retentit dans tout le labo, une contamination est en cours.
C'est alors qu'une des scientifiques fait une crise d'épilepsie à cause des lumières clignotantes.
La contamination est due à un joint en caoutchouc dissous.
Un gars se retrouve exposé à la substance alien.
C'est là, qu'ils parviennent à faire le lien entre les deux survivants : le taux de pH de leur sang est particulier.
Le virus ne peut survivre que lorsque le pH sanguin est normal contrairement à celui de nos deux survivants.
Ils ordonnent au mec en pleine zone contaminée d'hyperventilé pour influer sur son pH.
Mais tout part en couille.
Ils se rendent compte que les cobayes dans la pièce contaminée ne meurent pas.
Le virus a muté et n'est plus mortel.
Tous les autres joints fondent également ce qui fait que tout le labo commence à fuir.
La séquence d'autodestruction nucléaire est enclenchée : il faut absolument la couper dans les cinq minutes.
Le gars avec la clé pouvant empêcher l'explosion décide de passer dans la zone avec les deux survivants en outrepassant toutes les sécurités.
Il doit remonter dans la zone centrale du labo où se trouvent des lasers empêchant toute fuite d'échantillon/cobaye.
Il doit monter de deux étages pour trouver une sous-station électronique à activer avec sa clé spécifique.
Fort heureusement, il arrive à couper l'alarme et interrompt l'autodestruction à quelques secondes de la fin.
Il se réveille avec les autres scientifiques autour de lui.
Ils expliquent que le virus n'est plus mortel, mais qu'un nuage va être déclenché pour faire tomber tous les résidus dans l'océan ce qui devrait tuer toute trace restante.
Ressenti :
Film de science-fiction de 1971 par *Robert Wise* et adapté d'un roman de *Michael Crichton* de 1969.
Tombé un peu par hasard sur ça en voyant une image d'un laboratoire super moderne dans les années 70.
Ça m'a donné envie d'en voir plus et franchement, c'était plutôt cool.
C'est donc un film de science-fiction qui veut faire plaisir au geek de mon genre.
Le réalisateur s'est régalé à montrer tout un tas de trucs technologiques pour le film.
Le laboratoire sous-terrain avec son design super stylé tout en courbes, ses écrans avec des dessins en ASCII, les bras robotisés, les tenues hermétiques, les moyens de télécommunications.
Tout cela a une place centrale et est montré.
Pareil pour leur procédure de décontamination qui nous est bien montré pendant un long moment avec les différentes étapes de nettoyages.
C'est super cool.
J'étais à fond avec cette équipe de scientifiques !
Quelle joie de trouver un nouvel indice !
On découvre petit à petit la nature de la menace.
C'est effectivment que c'est un peu particulier.
Il n'y a pas trop d'action, pas de rebondissement.
Mais tout est chamboulé dans le dernier quart d'heure où on a l'impression qu'ils ont réalisé qu'il fallait boucler le film avec leur dernière bobine de péloche.
C'est le rush, on a l'impression que ça a mis de l'action pour faire plaisir à un cahier des charges.
Et vraiment, la toute fin est ultra-frustrante.
C'est vrai quoi.
On se tape deux heures de film pour tenter de comprendre un peu tout.
Et là, pendant l'ellipse tout le dénouement a lieu quand le personnage est inconscient.
Bon, ce n'est pas la destination mais bien le voyage qui est le plus intéressant, mais tout de même.
Niveau réalisation, on sent la volonté d'en mettre plein les yeux.
On est en 1971 et ça se la pète avec des effets visuels.
Ça nous sort différents filtres visuels basiques aujourd'hui mais qui pour l'époque sont assez fous.
Et surtout le réalisateur a utilisé de la double bonnette un peu partout.
Cet effet est à double tranchant habituellement, mais là, je ne l'ai jamais vu aussi bien foutu.
Il y en a tout le temps et la ligne de changement de focus est presque tout le temps parfaitement planquée.
Excellente surprise que ce film !
Liens
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[08/07/2025] -
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