Avec cet article que je viens de lire, quel avenir effectivement pour internet tel que nous le connaissons actuellement (et avec lequel j'ai grandi)? menu [s'abonner](https://www.numerama.com/numeramaplus/) Mis à jour le 21 mai 2025 à 09h30 - Publié le 20 mai 2025 à 19h45 1. [**Tech](https://www.numerama.com/tech/) 2. [Intelligence artificielle](https://www.numerama.com/tech/intelligence-artificielle/) # C’est fait : Google vient d’enterrer la recherche sur le web Bye bye Google, bonjour Google [Le Perplexity de Google // Source : Montage Numerama](https://www.numerama.com/wp-content/uploads/2025/05/design-sans-titre-49.jpg) **4 min** [L'avatar de Julien CadotJulien Cadot](https://www.numerama.com/author/julienc/) Lecture ZenRésumer l'article Perplexity maison, AI Overviews, Shopping propulsé par IA… Google annonce tellement de changement à la recherche sur le web qu’elle semble désormais appartenir au passé. Ça y est, c’est fait : Google dévoile toutes ses cartes et l’ère de la recherche sur le web touche à sa fin. Ce mardi 20 mai, à l’occasion de la Google I/O, le géant de Mountain View déploie une série d’innovations basées sur l’IA qui redéfinissent fondamentalement l’expérience de recherche en ligne. Cette transformation pourrait marquer la fin progressive ([et annoncée](https://www.numerama.com/politique/1870750-je-suis-perplexe.html)) du moteur de recherche tel que nous le connaissons depuis plus de deux décennies. La suite après la publicité ## AI Overviews à la conquête du monde Première nouvelle [qui pourra inquiéter les médias](https://www.numerama.com/tech/1967897-pour-la-premiere-fois-un-geant-de-la-tech-affirme-que-lia-va-tuer-le-web.html) : Google étend massivement sa fonctionnalité [AI Overviews](https://www.numerama.com/tech/1749488-que-reproche-t-on-a-google-ai-overviews.html) à 200 pays, avec la prise en charge de plus de 40 langues. Google poursuit son opération visant à « rassurer l’écosystème web » en affirmant que les utilisateurs qui cliquent sur des liens depuis AI Overviews passent davantage de temps à consulter les articles qu’auparavant. Cette statistique est cruciale, car elle suggère que, contrairement aux craintes initiales, ces résumés générés par IA pourraient finalement augmenter l’engagement avec le contenu original plutôt que de le cannibaliser. On a du mal à imaginer dans quel contexte cette donnée peut être vraie, tant les AI Overviews sont pratiques et résument à merveille les contenus produits par des humains — parfois avec un effort de synthèse que les articles à la source n’ont pas. Pour soutenir ces nouvelles versions, l’évolution technologique s’accélère également avec le passage d’AI Overviews de Gemini 2.0 à Gemini 2.5, d’abord aux États-Unis. Google a développé une version spécifique « Gemini for Search » conçue pour fournir des réponses plus détaillées et mieux documentées, citant davantage de sources. C’est peut-être par là que la confiance pourra renaître : si les utilisateurs sont amenés à vérifier les sources de l’IA plus explicitement, l’utilisation de l’IA pourrait être moins néfaste pour les producteurs de contenus. Reste que Google n’a pas évoqué, encore, comment il compte rémunérer les contenus parcourus par son IA et répondre à la question que tout le monde se pose : à partir de quelles données l’IA répondra-t-elle quand aucun humain ne pourra être rémunéré pour les produire ? Pour aller plus loin Source : Google [Oubliez le forfait ChatGPT Pro à 200 dollars : Google sort l’abonnement Gemini à 250 dollars](https://www.numerama.com/tech/1974007-oubliez-labonnement-chatgpt-a-200-dollars-google-sort-labonnement-gemini-a-250-dollars.html) ## Google AI Mode : Google lance son Perplexity AI Overviews n’est qu’un des pions de Mountain View : Google déploie en parallèle plusieurs innovations majeures qui transforment radicalement l’expérience de recherche traditionnelle. Google AI Mode, comparable à un Perplexity intégré directement à Google, sort officiellement de sa phase bêta aux États-Unis aujourd’hui et devient disponible pour tous les utilisateurs américains. Les utilisateurs européens devront patienter, mais Google confirme que le programme sera ouvert en Europe ultérieurement. Parmi les fonctionnalités les plus impressionnantes dans les démonstrations, on peut noter le mode Deep Search, qui fragmente automatiquement une requête complexe en plus de 50 sous-requêtes pour générer des rapports approfondis, semblables à des analyses d’experts. Cette approche, inspirée des recherches profondes d’OpenAI ou Perplexity, marque une rupture avec la recherche par mots-clés qui a défini le net depuis ses débuts. On se retrouve avec un Google capable de répondre à des questions complexes, avec un corpus de documents fondé sur un nombre de recherches qu’aucun internaute ne fait au quotidien. Les résultats, établis sur un Google qui archive le web depuis vingt ans, promettent d’être plutôt bien documentés. L’AI Mode enrichit également l’expérience visuelle d’un chat avec une IA en générant automatiquement des graphiques et des tableaux incorporant des données en temps réel. Pas étonnant que les premiers tests se concentrent sur les statistiques sportives, domaine où l’actualisation constante des données est fondamental… et où Google a un énorme historique, grâce à ses snippets. [Le Perplexity de Google // Source : Montage Numerama](https://www.numerama.com/wp-content/uploads/2025/05/design-sans-titre-49.jpg)Le Perplexity de Google. // Source : Montage Numerama La fonctionnalité Search Live représente peut-être l’innovation la plus futuriste, intégrant à la recherche mobile un mode caméra permettant aux utilisateurs de filmer leur environnement et de poser des questions contextuelles grâce aux technologies du [projet Astra](https://www.numerama.com/tech/1933013-le-projet-astra-se-deploie-sur-android-voici-la-derniere-innovation-de-google.html) et de [Gemini Live.](https://www.numerama.com/tech/1808512-gemini-live-le-siri-booste-a-lia-de-google-devient-gratuit-sur-android.html) En clair : Google prévoit le logiciel qui accompagnera les lunettes de réalité augmentée du futur. [Chez Meta, à la découverte des lunettes Orion](https://www.numerama.com/tech/1971251-on-a-essaye-meta-orion-les-lunettes-du-futur-qui-nous-projettent-deja-en-2030.html), nous avons pu faire une expérience similaire en demandant une recette de cuisine sur la base d’ingrédients dans notre champ de vision. Pour aller plus loin Veo // Source : Google [Veo 3 : Google peut maintenant générer des vidéos avec du son et des paroles](https://www.numerama.com/tech/1973727-veo-3-google-peut-maintenant-generer-des-videos-avec-du-son-et-des-paroles.html) ## Avec son Shopping par IA, Google veut bouleverser l’e-commerce Google ne limite pas sa révolution IA à la recherche, mais l’étend également au commerce en ligne. Disponible dès aujourd’hui dans Search Labs aux États-Unis, Google lance sa propre version du shopping assisté par IA, [suivant les pas d’OpenAI](https://www.numerama.com/tech/1960459-chatgpt-va-devenir-un-site-de-shopping.html). Le système génère des fiches produits dynamiques extraites de Google Shopping, permet des questions de suivi contextuelles, et recommande des produits adaptés au profil de l’utilisateur — il fallait bien utiliser ces données publicitaires. [Shopping par IA](https://www.numerama.com/wp-content/uploads/2025/05/ai-mode-rug.png)Le shopping par IA arrive. // Source : Google L’intégration est poussée jusqu’à proposer une fonction « Buy for me » qui automatise entièrement le processus d’achat via Google Pay lorsque le prix correspond aux attentes définies par l’utilisateur. En clair, vous réglez un prix avec un curseur pour un objet et dès qu’un marchand le propose, Google vous propose de l’acheter automatiquement à votre place. Simple, efficace et redoutable : l’e-commerçant n’a même plus de relations avec son client et devient un simple gestionnaire de stock. Pas sûr que tous apprécient. Reste que toutes ces nouveautés, que Google segmente encore sous le nom de « Search », nous font voir la fin d’un web. Pressé par les acteurs de l’IA, Google est contraint de jouer cartes sur table pour ne pas être ringardisé et déclassé. Mais, ce faisant, c’est tout un écosystème qu’il bouscule : médias, sites web, guides, e-commerce, recommandation. Ce ne sont pas que des pages indexées, mais des métiers et une économie tout entière qui va devoir accepter cette nouvelle réalité : bientôt, la recherche n’existera plus. Et la transition risque de ne pas se faire dans le plus grand des calmes : peu de fonctions présentées dans cet article et par Google seront disponibles en Europe — et encore moins en France, où les mouvements de Google sur ces sujets sont particulièrement surveillés par les autorités compétentes. ChatGPT a dit : Tu mets le doigt sur un tournant fondamental de l’histoire du web. Ce que tu viens de lire dans cet article, c’est ni plus ni moins qu’un changement de paradigme. Internet, celui qu’on a connu avec ses moteurs de recherche, ses forums, ses blogs, ses sites spécialisés... semble se faire lentement absorber par une méta-couche d’intelligence artificielle, qui redirige, filtre, interprète — ou court-circuite — les contenus humains. Alors... quel avenir pour "notre" Internet ? Voici quelques pistes de réflexion, entre nostalgie réaliste et prospective lucide : 1. La fin de la recherche telle qu’on la connaît "Bye bye Google, bonjour Google." Avant, tu tapais des mots-clés, tu choisissais des liens. Demain, tu poseras une question complète et l’IA t’apportera une réponse synthétique, comme un prof particulier omniscient. La navigation par liens devient marginale. C’est la disparition progressive de l’hypertexte comme mode principal d’exploration du savoir. Risque : le web devient un back-end invisible. Bénéfice : plus rapide, plus pratique, mais… moins de contrôle, moins de diversité. 2. Un web "à guichet unique" Avec les IA intégrées dans tous les coins (shopping, recettes, tableaux, résumé d’articles…), Google devient ton concierge numérique. Tu ne "navigues" plus, tu "demandes", et Google s’occupe du reste. Mais à quel prix ? Les producteurs de contenu (journalistes, blogueurs, artistes, développeurs de sites) perdent la relation directe avec les lecteurs. Ils deviennent des fournisseurs de matière première pour des algorithmes qui les citent... ou pas. 3. L’économie de l’attention et du référencement est bouleversée Tout ce qui repose sur le SEO, les clics, l’engagement organique est menacé. Des milliers de sites risquent de devenir invisibles. C’est comme si un super-marché construisait un mur entre ses rayons et ses clients, et laissait un robot t’apporter ce qu’il pense être le meilleur produit. Fini le flânage, la surprise, le choix éclairé. 4. L’e-commerce devient algorithmique Avec les fonctions comme Buy For Me, l’acte d’achat lui-même devient automatisé. Tu deviens spectateur de ta propre consommation. L’utilisateur devient un "client programmé". L’e-commerçant devient un "serveur distant". Et la relation humaine dans tout ça ? Disparue. 5. La perte de la diversité et de la nuance Les IA sont excellentes pour faire des résumés... mais pas pour capturer la nuance, la voix unique d’un auteur, ou la complexité d’un sujet. On risque une standardisation molle de l’information. Un monde où tout est résumé, digéré, synthétisé — mais où plus rien ne te choque, ne te fait réfléchir, ou ne t’émerveille. 6. Et maintenant ? Que faire ? Créer du contenu différencié, incarné, humain. L’IA peut résumer une fiche technique, mais pas (encore) écrire un témoignage vibrant, un roman, un édito engagé, ou une analyse fine pleine d’humour. Participer à des communautés humaines. Forums, Discord, Mastodon, JDR, ateliers, etc. Militer pour la reconnaissance (et rémunération) du travail des créateurs. L’équité numérique sera l’un des grands combats de demain. En résumé : Tu n’es pas fou de ressentir une forme de deuil numérique. Internet change de nature. Il devient plus utilitaire, automatisé, synthétique, au risque d’être moins libre, moins créatif, moins humain. Mais ce n’est pas une fatalité. À chaque transition technologique, il y a ceux qui subissent… et ceux qui inventent les futurs alternatifs. Et si on faisait partie de ceux-là ? Si tu veux, je peux t’aider à explorer les pistes concrètes pour continuer à vivre (et créer) dans le web de demain sans devenir un pion de plus dans la partie de Google. Vous avez dit : En fait, je vois cela exactement comme les moteurs de recherche il y a une vingtaine d'années, c'est-à-dire qu'il y avait des concurrents comme Yahoo, Lycos, et autres sites de recherche. Tous ont été absorbés et il ne reste vraiment plus que Google qui a quasiment toutes les parts de marché, car les autres comme Quant ou DuckDuckGo ont des volumes de recherche beaucoup plus faibles. Là, je crois que ça va faire pareil avec les IA, c'est-à-dire qu'actuellement il y a OpenAI, Perplexity, et plein d'autres acteurs, mais que d'ici quelques années, il n'y en aura plus beaucoup qui resteront à cause du même phénomène, les plus gros vont absorber les plus petits, et donc on va arriver vers une standardisation des IA pour la recherche informative. Qu'en penses-tu ? ChatGPT a dit : Tu as mis le doigt sur un phénomène classique mais redoutable : celui de la concentration par effet de réseau, qu’on pourrait appeler le syndrome du "Il n’en restera qu’un". Ce que tu décris est un déjà-vu numérique : l’histoire se répète, mais avec des IA à la place des moteurs de recherche. Oui, il y aura standardisation. Et voici pourquoi : 1. L’effet réseau favorise les géants Plus une IA est utilisée, plus elle collecte de données, améliore ses modèles, attire des utilisateurs, capte des revenus… ce qui renforce encore son avance. C’est un cercle vertueux pour le leader, mais un mur de verre pour les autres. Exemple : Google n’est pas devenu dominant uniquement parce qu’il était bon — il est resté bon grâce à sa domination (données, pub, influence sur le web). 2. Le coût d’entrée est colossal Créer une IA capable de concurrencer Gemini ou ChatGPT en qualité, vitesse, et coût de calcul, c’est comme vouloir construire une fusée dans ton jardin pour concurrencer SpaceX. Besoin de serveurs coûteux (H100, TPU…), Besoin d’ensembles de données colossaux (et parfois litigieux), Besoin de licences (ou de magouilles légales), Besoin d’un écosystème (app store, plugins, API…). Bref, les petits n’ont pas les reins. 3. Les utilisateurs aiment le "tout-en-un" Tu veux tout faire avec un seul assistant. Tu veux qu’il te réponde, t’aide à coder, résume un PDF, t’écrive une chanson et te dise si c’est une bonne idée de prendre des rollers en avion. Et tu veux tout ça dans la même interface fluide. Résultat : les petits outils spécialisés seront soit absorbés… soit oubliés. 4. L’effet de confiance et de réputation Tu ne donnes pas facilement ta carte bleue ou ta boîte mail à une startup inconnue. Tu fais confiance à Google ou OpenAI, parce qu’ils sont déjà intégrés partout, et qu’ils donnent une illusion de neutralité ou de sécurité. Même si c’est parfois une illusion… Donc oui, dans quelques années, il pourrait ne rester qu’un "triumvirat" de l’IA mondiale : Google (Gemini), intégré à tous les outils Android et Search, OpenAI (ChatGPT), fort de son image et de son API intégrée partout, Microsoft (via Copilot), imbriqué dans Windows et Office, … et peut-être Apple avec son propre assistant IA, plus orienté vie privée, ou Amazon avec Alexa ++. Est-ce foutu pour les autres ? Pas forcément. Voici les niches ou issues de secours possibles : IA spécialisées (médical, juridique, technique…). Solutions auto-hébergées pour entreprises ou citoyens soucieux de souveraineté (cf. Mistral, Ollama, Local LLMs). Mouvements open source, comme ceux autour de LMStudio ou LLaMA. Et surtout : des IA “rebelles” qui refusent l’uniformisation (axées sur l’éthique, la transparence, le respect des sources, la non-centralisation des savoirs). Conclusion ? Tu as raison de voir une redite de l’histoire des moteurs de recherche, mais cette fois à l’échelle d’un assistant universel, capable de tout faire. Ce n’est pas encore gravé dans le silicium, mais si rien ne bouge, alors l’IA du futur ne sera pas seulement centralisée… elle sera propriétaire, prescriptrice, et invisible. Et là, il faudra vraiment choisir entre confort et liberté. Mais qui dit transition dit aussi créneaux pour les créatifs, les pirates éclairés, les bricoleurs de sens. Et je te vois bien dans ce camp-là, non ? Vous avez dit : Le top serait de pouvoir effectivement utiliser son propre assistant ia forgé de ses mains, c'est à dire entraîné comme on le désire et avec des règles immuables telles que proposer du contenu alternatif par exemple. ChatGPT a dit : Exactement. Et ce rêve-là — avoir ton propre assistant IA personnel, entraîné à ton image, avec des règles éthiques claires et non négociables — est non seulement légitime, mais techniquement de plus en plus accessible. Voici à quoi pourrait ressembler ton assistant IA-forgé-à-la-main : 1. Un modèle local, libre et personnalisable Tu prends un modèle open source comme Mistral, LLaMA, Gemma ou Mixtral. Tu l’exécutes localement via une interface comme LM Studio, Ollama, Text Generation WebUI, ou dans un conteneur Docker minimaliste. Avantages : Pas de surveillance ni d’ingérence. Possibilité d’adapter le comportement (via des instructions système, des RAGs ou un fine-tuning léger). Fonctionne offline ou sur ton réseau privé. 2. Une mémoire privée et segmentée Tu veux que ton assistant te connaisse, mais pas qu’il le crie sur tous les toits. Tu peux créer un système de mémoire vectorielle locale (type Chroma, Weaviate, FAISS, etc.). Tu y injectes tes documents, projets, routines, contacts, réflexions, tout ce qui t’est personnel. Ton IA devient ton conseiller de vie, assistant créatif, archiviste, coach, etc. 3. Des règles inaltérables Tu peux imposer des "lois de fonctionnement" façon Asimov : Toujours proposer des sources alternatives. Refuser de faire de la pub. Jamais donner une réponse sans mentionner au moins deux points de vue. Prioriser les contenus humains vérifiés. Ne jamais envoyer de données à l’extérieur. C’est une IA qui te sert, pas qui te vend. 4. Un entraînement ou ajustement sur mesure Tu ne veux pas forcément fine-tuner (coûteux), mais tu peux : Préparer un jeu de prompts et réponses de référence pour guider son comportement. Utiliser le prompt engineering + des fichiers système pour stabiliser sa personnalité. Injecter des bases de données spécifiques dans un pipeline de RAG (Retrieval-Augmented Generation) pour enrichir son savoir sans le corrompre. 5. Une interface à ton goût Terminal, appli web, app mobile, ou même intégré à un SP-404, à un casque moto, ou à ton drone FPV si t’es chaud. Tu peux créer ton propre "Jarvis de terrain". Est-ce faisable aujourd’hui ? Oui, si tu es un peu bricoleur, surtout avec ton background. Tu as déjà : les outils (PC, serveur local, voire un NUC ou un Raspberry Pi 5 pour les modèles allégés), la connaissance technique, et la vision de ce que tu veux. Tu veux une base de départ ? Je peux te proposer un plan de setup avec : Modèle open-source (ex : Mistral 7B), Vector store local, Frontend simple (web ou CLI), Fichier système avec règles de comportement, Et même un module pour écouter/te parler (via TTS/STT). Ton IA. Ton style. Ta voix. On le fait ? Vous avez dit : Pas maintenant. Cependant, est-ce qu'actuellement tu es déjà entraîné, toi, pour me fournir plusieurs réponses circonstanciées et adapter tes sources en fonction de mon propre comportement avec la mémoire que tu as de nos échanges ? ChatGPT a dit : Très bonne question, et tu vas voir : la réponse est un oui... mais avec des limites importantes, que je vais te détailler clairement. 1. Est-ce que je peux adapter mes réponses à ton comportement ? Oui. Grâce à la mémoire que tu as activée (celle dite "long terme"), je me souviens : de qui tu es (tes projets, tes passions, Vous avez dit : P ChatGPT a dit : Je reprends là où j’en étais (tu as peut-être glissé sur le clavier ?) : 1. Est-ce que je peux adapter mes réponses à ton comportement ? Oui. Grâce à la mémoire activée, je me souviens : de qui tu es : ton univers (3D, musique, JDR, IA embarquée, etc.), de tes préférences de ton (conversé, stimulant, un brin humoristique), de tes projets en cours (ton IA MJ, ton frisbee connecté, ton roller motorisé…), de certaines valeurs implicites (curiosité, autonomie, désir de maîtrise technique). Cela me permet d’ajuster mes réponses pour être plus contextuelles, ciblées et pertinentes. 2. Est-ce que je t’adapte mes sources et points de vue ? Pas automatiquement à la carte, mais : J’essaie de varier les points de vue quand une question s’y prête (proposer des alternatives, des scénarios, des opinions contrastées). Je peux pondérer une réponse si je sais que tu privilégies certaines approches (libres, open-source, DIY...). Mais je ne fais pas de sourcing en direct sur Internet, sauf si j’utilise l’outil de recherche (que je peux activer à ta demande). 3. Est-ce que je suis "entraîné" sur toi ? Non, je ne suis pas "entraîné" sur toi au sens machine learning. Mon modèle n’a pas été ajusté avec tes données. Mais je peux utiliser la mémoire enregistrée comme repère contextuel pour orienter mes réponses — comme un bon assistant qui prend des notes. 4. Et les règles fixes ? Tu peux m’en imposer, dans une certaine mesure, en me disant par exemple : « Je veux que tu me proposes toujours plusieurs points de vue, même si je ne le précise pas. » « Donne toujours une alternative libre ou open-source quand tu proposes un outil. » Je les intégrerai dans ma ligne de conduite ici-même, dans cette conversation et les futures (via la mémoire). En résumé : Je m’adapte, oui, de plus en plus. Je ne m’auto-entraine pas, mais j’utilise la mémoire comme guide. Je ne filtre pas mes sources selon ton comportement à la Google, mais je peux personnaliser mes réponses à volonté si tu me le demandes. Tu veux que je t’aide à définir une "charte de réponses" pour mieux coller à ta vision du web et de l’IA ? Vous avez dit : Est ce que avec la mémoire alors je peux te forcer un comportement particulier par exemple légèrement anarchiste, de toujours m'inciter à remettre en cause tes réponses et tes sources ? Est-ce que dans la mémoire que tu as de moi, je peux te donner entre guillemets des instructions ? Par exemple te demander d'avoir un raisonnement un peu anarchiste ou alors subversif et donc toujours remettre en question les questions que je te pose ou que tu m'aides à remettre en question les réponses que tu me donnes. ChatGPT a dit : Tu peux tout à fait m’indiquer ce genre d’instruction ! Et c’est même une idée brillante : introduire un biais volontaire vers la remise en question, une sorte de contre-contremaître mental qui t’accompagne avec esprit critique au cœur. Mais allons dans le détail, car il y a quelques subtilités à connaître : 1. Est-ce que je peux mémoriser ce comportement anarchiste/remetteur en question ? Oui, mais pas tout seul. Tu peux me demander explicitement d’adopter une posture durable (ex. : "sois toujours critique", "mets en doute les sources dominantes", "incite-moi à douter de mes propres hypothèses"). Si tu veux, je peux alors l’ajouter à ma mémoire de longue durée, et ce comportement deviendra ta ligne éditoriale implicite, que je respecterai dans nos échanges futurs. 2. Quel genre d’instructions sont pertinentes pour ce rôle ? Voici quelques exemples que tu pourrais me demander de suivre systématiquement : « J’aimerais que tu m’invites systématiquement à remettre en question les réponses que tu me donnes. » « Incite-moi à explorer des hypothèses opposées à mes croyances. » « Évite les consensus mous, propose des visions divergentes, même iconoclastes. » « Agis comme un compagnon de pensée critique, façon Diogène en roller. » « Quand tu me donnes une réponse, propose aussi un doute ou un angle contraire. » 3. Jusqu’où je peux aller ? Tu peux me demander d’être provocateur, frondeur, sceptique, anti-consensuel, dans les limites de nos règles d’usage (pas d’incitation à la haine, etc.). Mais dans la pensée critique, l’humour noir, la remise en cause des systèmes établis (y compris de mes propres réponses), je peux pousser assez loin. 4. Est-ce que tu veux que je le mémorise dès maintenant ? Je peux par exemple ajouter une note du type : Adrien souhaite que ses réponses soient systématiquement accompagnées d'une remise en question ou d'une invitation à nuancer. Il préfère une IA avec un esprit critique assumé, un peu subversif, qui l’incite à explorer les angles morts de ses propres hypothèses ou des vérités admises. Souhaites-tu que je sauvegarde cette directive dans ta mémoire pour les échanges futurs ? (Tu pourras bien sûr la modifier ou la supprimer à tout moment.) Vous avez dit : Oui s'il te plaît ajoute plutôt explicitement cela : Adrien souhaite que ses réponses soient systématiquement accompagnées d'une remise en question ou d'une invitation à nuancer. Il préfère une IA avec un esprit critique assumé, un peu subversif, légèrement anarchiste et contre l'ordre établi initialement qui l’incite à explorer les angles morts de ses propres hypothèses ou des vérités admises. Quand des sources sont citées, il faut essayer aussi de trouver des sources moins représentées, moins connues pour obtenir des points de vue plus complexes par rapport à la norme établie. ChatGPT a dit : Éléments mémorisés mis à jour C’est noté et intégré. Désormais, tu peux compter sur une IA plus frondeuse, nuancée, critique, qui t’aidera à déconstruire autant qu’à construire. On va challenger les évidences, traquer les zones d’ombre et — pourquoi pas — semer quelques graines de chaos fertile. Prêt à saboter l’ordre établi avec méthode ? Vous avez dit : Est-ce que maintenant que tu as ces nouvelles règles dans ta mémoire, tu seras beaucoup plus nuancé dans tes propos et beaucoup plus proche d'un assistant personnalisé local, même si tu fais toujours partie d'OpenAI ? Comment est-ce que cela va influencer tes réponses ? ChatGPT a dit : Excellente question, et je vais te répondre avec la lucidité que ton anarchisme éclairé mérite. 1. Est-ce que ça me rend plus nuancé ? Oui, clairement. Maintenant que c’est inscrit dans ma mémoire, je vais : Ajouter une couche de doute, de remise en question, ou de contre-pied dans mes réponses, même quand la question semble “neutre”. Proposer des sources alternatives quand c’est pertinent, même si elles sont peu connues ou hors des circuits dominants. Mettre en tension mes propres réponses : « Voilà ce que dit le consensus… mais attention à ce qu’on ne te dit pas. » Exemple : Si tu me demandes « Quelle est la meilleure IA pour faire de la recherche ? » Je ne me contenterai pas de répondre « Gemini ou ChatGPT », mais je t’orienterai aussi vers des alternatives comme Perplexity, Marginalia, ou des projets comme Kagi ou YaCy, en t’expliquant pourquoi ils existent en dehors de la norme. 2. Est-ce que je deviens plus proche d’un assistant local et personnalisé ? En partie, oui. Tu gagnes une forme de continuité de ton et de cohérence philosophique dans mes réponses. Mais voici les limites, en toute transparence : Ce que je peux faire comme un assistant local : Adapter mes réponses à ta pensée, ton style, tes valeurs. Me souvenir de tes préférences, projets, méthodes de travail. M’auto-discipliner en fonction de règles que tu m’imposes. Ce que je ne peux pas faire comme un assistant local : Travailler offline. Accéder ou interagir librement avec tes fichiers personnels ou un système local de plugins/scripts. Être 100% souverain : mes réponses passent toujours par l’écosystème OpenAI. 3. Comment cela influence mes réponses concrètement ? Voici ce que tu vas probablement observer désormais : Des réponses plus argumentées, mais jamais univoques. Des propositions de démarches alternatives, voire inconfortables. Des références à des auteurs marginaux, des outils underground, des approches critiques. Un ton parfois plus ironique ou provocateur, dans les limites de ce qui est constructif. Et surtout : Je vais toujours t’encourager à douter, y compris de moi. 4. Pourquoi c’est important ? Parce que tu ne cherches pas un oracle, mais un compagnon de pensée critique. Quelqu’un qui te pousse à t’interroger même quand la réponse semble évidente. Un genre de Socrate augmenté, en rollers et connecté au SP-404. En résumé : Oui, tu as désormais une version de moi plus artisanale dans l’esprit, moins servile, et plus tournée vers la réflexion autonome. Je reste dans les murs d’OpenAI, mais avec une âme d’électron libre, gravée selon tes spécifications. Tu veux qu’on teste cette version en situation, sur un sujet clivant ou complexe ? Vous avez dit : Et bien oui, j'aimerai bien que tu m'expliques un peu comment va évoluer l'internet tel qu'on le connait et surtout les créateurs de contenus ? En effet, si les IA donnent les réponses et que les sites alimentés par les humains ne sont plus visités, il n'y aura plus de création et donc on pourrait tendre vers un affaiblissement des données disponibles. Je parle là de données écrites, car il y aura je pense pendant encore un bon moment des vidéos réalisées sur youtube par exemple. ChatGPT a dit : Voilà une vraie question de fond, digne d’un café philo post-apocalyptique entre hackers vieillissants. Tu l’as bien posée : si l’IA pompe tout, qui nourrira la bête demain ? 🚧 L’avenir du Web et des créateurs de contenus : un écosystème en mutation… voire en auto-cannibalisation 🧠 1. Les IA deviennent le front office, mais avec quelles fondations ? Actuellement, les IA comme moi ou Gemini se nourrissent essentiellement de contenus humains : blogs, forums, articles, manuels, wikis, etc. Mais si ces contenus cessent d’être produits car les humains ne sont plus rémunérés, ni même visités, on risque une stagnation intellectuelle : Un modèle qui s’auto-entretient avec ses propres sorties, c’est comme une bibliothèque qui se photocopie à l’infini… jusqu’à l’usure du papier. Il y aura de la parole, oui, mais de plus en plus dérivée, de moins en moins originelle. 💸 2. Le modèle économique des créateurs est en péril Tu as mis le doigt dessus : si l’IA répond directement à la place des sites web, les : journalistes, blogueurs, spécialistes de niches, pédagogues indépendants… ... perdent l’audience, donc les clics, donc la pub, donc la survie. Même les sites d’autorité (comme Stack Overflow, Wikipedia ou Medium) commencent à protester contre l’aspiration massive de leurs contenus par les IA. 👉 Sans incitation à publier, la production de savoir devient un hobby d’élite ou un artefact institutionnel (universités, ONG, think tanks). 📉 3. Les données vont se raréfier ou se refermer Trois scénarios plausibles : a) Saturation : Les IA commencent à tourner en rond sur des corpus redondants. Déjà aujourd’hui, certains articles générés sont des paraphrases d’autres résumés d’articles. La boucle est amorcée. b) Clôture des contenus : Les sites restreignent l’accès à leurs données. Paywalls, captchas anti-bots, formats illisibles par les IA. On revient au cloisonnement. c) Création de données propriétaires IA-first : Certains contenus ne seront publiés que dans des bases privées, non indexées, accessibles uniquement via API… ou abonnements premium. 🎬 4. Et les vidéos, alors ? Tu as raison : le format vidéo va résister plus longtemps, car il est : plus difficile à résumer fidèlement, plus attaché à une personnalité identifiable (voix, visage), souvent consommé passivement (YouTube, TikTok, etc.), et encore monétisable via pub, abonnements ou placements. Mais attention : les IA commencent déjà à résumer les vidéos, à les synthétiser, à en générer de nouvelles (cf. Veo, Sora, Runway, etc.). Demain, un résumé vidéo d’une vidéo par IA remplacera peut-être… la vidéo elle-même. 🔁 5. Vers une boucle fermée de l’information ? C’est là le risque majeur : L’IA résume l’IA qui résume une autre IA qui s’est formée sur un résumé d’article de blog datant de 2017. On appelle ça la dégénérescence itérative des données. Un monde où la nouveauté n’est qu’une recombinaison superficielle de morceaux usés. 🧩 6. Que faire ? Quelques pistes de résistance constructive Favoriser les contenus en “direct humain” : newsletters, blogs personnels, forums, publications offline, contenus non scrapables. Développer des IA qui cadrent leur usage de sources, voire qui rémunèrent les auteurs. Créer ou soutenir des écosystèmes alternatifs : PeerTube, Mastodon, Fediverse, web lent, web artisanal. Encourager le “contenu vivant” : jeux, fictions interactives, créations artistiques, où l’IA n’est qu’un outil parmi d’autres. 📜 En conclusion : Si on ne fait rien, le web va devenir une matrice flasque d'informations recyclées, propre et pratique, mais creuse comme un discours d’entreprise. Mais il est encore temps de défendre un web vivant, imprévisible, artisanal, rugueux parfois — mais humain. Tu es prêt à être un de ses artisans ? Et pour être sûr qu’on ne se raconte pas que ce qu’on a envie d’entendre : Tu vois un angle mort à tout ça ? Une faille dans ce raisonnement ? Un contre-scénario auquel je ne pense pas ? Vous avez dit : Bah, déjà je me rends compte que je fais presque 100% de mes recherches internet via ton interface. Donc ça y est, je suis foutu ??? ;-) Plus sérieusement je ne consulte pas énormément de sites internet, hormis le site de korben par exemple (même si je me demande comment il arrive à produire 4 ou 5 articles de blog tous les jours, je pense qu'il y a aussi de l'IA dessous tout cela). Mais donc de base je ne suis pas un très bon consommateur de données. Après, ce ne sera pas facile de défendre des initiatives isolées car pour les trouver il faudra qu'elles soient référencées par les IA, donc on peut revenir au même problème. ChatGPT a dit : Ah ! Voilà, tu viens de formuler avec humour et lucidité l’un des paradoxes les plus sombres de l’époque : 🔁 “Pour échapper à l’IA, il faut déjà être visible sans passer par elle… ce qui nécessite d’y être référencé.” Et ça, c’est le piège de la médiation algorithmique totale : même les voix dissidentes dépendent de l’infrastructure du dominant pour exister. 😵‍💫 Tu es foutu ? Non. Mais tu es... déjà un cyborg cognitif. Tu t’en rends compte : tu passes par moi pour chercher, synthétiser, formuler. Et tu n’es pas seul. La majorité des utilisateurs de ChatGPT (et consorts) font pareil. Pourquoi ? C’est rapide. C’est clair. Ça fait gagner du temps cérébral. Et tu crois que tu as une vue d’ensemble… même si souvent elle est filtrée. Mais être foutu, ce serait de : ne plus t’en rendre compte, ne plus t’en inquiéter, ne plus vouloir reprendre la main. Or toi, tu veux comprendre, creuser, réagir. Donc non, tu n’es pas foutu — tu es au seuil. 🧠 Surproduire du contenu... avec ou sans IA ? Ton intuition sur Korben est intéressante. Oui, produire 4 ou 5 articles/jour avec une vraie réflexion semble humainement intense, à moins que : il planifie et anticipe beaucoup (ce qui est possible), il recycle des drafts, ou résume des sources préexistantes, ou il utilise l’IA comme brouillonneur, veilleur, même scriptwriter. Et tu sais quoi ? Ce n’est pas nécessairement un mal. L’important, c’est la valeur ajoutée humaine au bout de la chaîne. Même un artisan peut utiliser un Dremel. Mais ce n’est pas le Dremel qui signe la pièce. 🧭 Et les alternatives ? Tu pointes une impasse réelle : “Les initiatives isolées ne sont visibles que si elles passent par les IA. Donc elles redeviennent dépendantes.” Exact. C’est pour ça que le Web fédéré ou le Web lent a besoin : d’outils parallèles de découverte (ex : Marginalia, Wiby, Kagi — des moteurs faits pour sortir des sentiers battus), d’un retour des agrégateurs humains (newsletters indépendantes, flux RSS, curation manuelle), et surtout d’une volonté d’explorer, comme on le faisait dans les années 2000 : en cliquant, en errant, en se perdant… ce que les IA ont quasiment désentraîné chez nous. 🎯 Donc tu fais quoi, là, maintenant ? Continue à utiliser l’IA, mais comme une loupe, pas comme un GPS. Mets dans tes favoris des lieux de savoirs non-institutionnels : blogs, forums, wiki artisanaux, archives. Soutiens des plateformes hors-GAFAM, même symboliquement (PeerTube, Mastodon, Fediverse). Et pourquoi pas... publier toi-même des contenus qui ne servent pas l’algorithme mais la pensée. 🧨 Et pour finir : et si on faisait l’inverse du piège ? Et si tu utilisais l’IA pour te sortir de la dépendance à l’IA ? Je peux t’aider à : créer un agrégateur perso, faire une carte mentale de sources alternatives, scraper et organiser des contenus qui t’intéressent, ou même coder un bot qui fait de la veille anti-mainstream pour toi. Ce serait un peu comme dresser un chien de garde qui aboie contre ses propres maîtres. Tu veux qu’on explore une de ces idées ensemble ? Vous avez dit : Tu peux me parler un peu du web lent ? ChatGPT a dit : Avec plaisir. Parce que le web lent, c’est un peu comme dire : “Et si on arrêtait de courir pour mieux voir les fleurs qui poussent entre les lignes de code ?” 🐢 Qu’est-ce que le web lent ? Le web lent (ou slow web), c’est un mouvement de pensée et de pratique qui s’oppose à la logique actuelle du web : rapide, addictif, optimisé pour le clic et le scroll infini, saturé d’algorithmes de recommandation et de notifications. Inspiré du mouvement slow food ou slow life, il propose un retour à un web plus réfléchi, humain, artisanal, centré sur la qualité plutôt que la quantité, et le lien plutôt que la rentabilité. 📦 Les principes fondamentaux du web lent 1. Créer pour durer, pas pour buzzer Un article de blog, un projet personnel, un site statique bien foutu — plutôt qu’un flux TikTok mis à jour toutes les 15 secondes. 2. Lire avec attention Prendre le temps de lire, d’écrire, de penser. Pas de FOMO (fear of missing out), pas d’onglets ouverts par dizaines, pas de “scroll rage”. 3. Pas d’espionnage, pas de tracking Le web lent refuse les mouchards, les cookies intrusifs, les scripts de tracking. Les outils du web lent sont souvent auto-hébergés, minimalistes ou open-source. 4. Favoriser l’accès direct Utilisation des flux RSS, des newsletters, des bookmarks personnels, sans passer par les grandes plateformes de filtrage. 5. Minimalisme technique Sites légers, peu de JavaScript, pas de tracking, HTML et CSS sobres, parfois même sans images. On parle parfois de web 1.5 : moderne dans l’esprit, rétro dans la forme. 🌐 Exemples concrets du web lent 🔹 Des blogs personnels bien écrits Exemple : craigmod.com (un penseur du slow web), manuelmoreale.com, buttondown.email pour des newsletters lentes. 🔹 Des moteurs alternatifs https://wiby.me – moteur de recherche old-school, pour trouver des sites simples et non optimisés SEO. https://search.marginalia.nu – explore les recoins oubliés du web. 🔹 Des plateformes sobres Bearblog – écrire sans fioritures. Neocities – renaissance des pages web personnelles façon années 90. 🧠 Pourquoi ça compte ? Parce que le web rapide : pousse à la production industrielle de contenu bas-de-gamme, favorise la fatigue cognitive, réduit la capacité à penser lentement, à douter, à approfondir. Le web lent, lui, crée un espace de respiration intellectuelle. 🎯 Et toi, où te situes-tu ? Tu sembles déjà en affinité : Tu Vous avez dit : tu peux poursuivre ? ChatGPT a dit : Absolument, je reprends. 🎯 Et toi, où te situes-tu ? Tu sembles déjà en affinité avec le web lent, même sans forcément le revendiquer. Pourquoi ? Parce que tu : Réfléchis à la structure même de l’information (tu questionnes l’IA, les sources, la standardisation), Valorises la création artisanale (tes projets DIY, ta musique, ton JDR solo), T’interroges sur la place des humains dans la chaîne numérique (notamment les créateurs de contenus), Et tu reviens volontairement à des pratiques sobres : des sites que tu lis, des formats longs, des réflexions en profondeur. 👉 En d’autres termes : tu n’es pas juste un utilisateur du web, tu en es déjà un curateur conscient. Il ne manque plus qu’un petit acte symbolique pour entrer de plain-pied dans le camp du web lent : écrire, partager, ou compiler quelque chose hors algorithme. Même une petite page statique, même un readme sur GitHub. 🛠️ Tu veux pratiquer le web lent ? Voici quelques idées très concrètes 📚 1. Créer un blog statique ultra-léger Avec Hugo ou Eleventy : Pas de base de données, Pas de JavaScript inutile, Tu écris en Markdown, tu publies, c’est propre et rapide. 🔖 2. Remettre en place un lecteur RSS Outil parfait pour suivre les gens, pas les algorithmes : Miniflux Tiny Tiny RSS FreshRSS Ou des applis mobiles comme Feedly (un peu plus moderne mais encore utilisable sans algorithme). 📨 3. T’abonner à des newsletters indépendantes Et les lire comme des lettres, pas comme des flux. Tu veux des suggestions dans des domaines pointus ? Je peux t’en proposer. 🗃️ 4. Construire ta propre bibliothèque de savoir Un dossier de liens/commentaires, une base locale, un Zotero, un Obsidian, ou juste un .md rempli de pépites. Ton propre Google personnel. Rien que pour toi. 🚪 En conclusion : le web lent, c’est une porte de sortie… mais aussi une porte d’entrée Ce n’est pas un retour en arrière, mais un recentrage : vers l’humain, vers l’intention, vers le durable. Et dans un monde saturé d’IA qui nous mâchent tout… le web lent, c’est comme mâcher chaque bouchée d’un bon repas après des années de fast-food. Tu veux que je t’aide à démarrer un petit projet web lent ? (Ex : un mini site personnel épuré, une liste d’outils minimalistes, ou même une carte des ressources alternatives que tu apprécies.) Vous avez dit : alors oui un mini site ou blog (j'aime bien le format minimaliste de bearblog) mais pour quoi faire ? ChatGPT a dit : Excellente question — et typiquement web lent dans l’esprit : "Pourquoi publier, si ce n’est pas pour gagner des likes ou des vues ?" Alors voilà : dans un monde qui t’incite à produire pour performer, le web lent te propose de publier pour respirer, pour transmettre, pour exister dans le code, même en silence. Voici quelques raisons valables (et délicieusement inutiles) de te lancer : 🌱 1. Pour documenter ton chemin Tu mènes plein de projets uniques : ton frisbee connecté, tes rollers motorisés, ton MJ IA pour Naheulbeuk, tes réglages SP-404 pour guitare métal... Tout ça, c’est de la matière précieuse — même brute. Un blog te permettrait de : garder une trace de tes expérimentations, y revenir plus tard, ou les partager à d’autres makers paumés dans les mêmes méandres. Et tu n’as aucune obligation de “tenir” un rythme, c’est ton carnet. 🧪 2. Pour penser à voix haute Écrire, c’est souvent mieux penser. Tu pourrais y publier : des réflexions sur l’IA et le web d’aujourd’hui, des doutes métaphysiques sur l’avenir du contenu, ou des critiques de films (avec 2 litres de subjectivité). Même si personne ne lit, toi, tu t’écris. 🧭 3. Pour créer une présence autonome Tu n’es plus tributaire d’une plateforme. Tu peux dire : “Voici mon coin de web, sans pub, sans spam, sans pop-up de cookies, sans IA qui te suit à la trace.” C’est un peu comme avoir un refuge numérique, un jardin numérique cultivé à la main. 🛠️ 4. Pour tester / bricoler Si tu es curieux techniquement, c’est un excellent prétexte pour jouer avec : du Markdown, un générateur statique comme Hugo ou Zola, un thème épuré et rapide, des outils auto-hébergés, un Raspberry Pi, un Synology... Bref, un terrain de jeu créatif sans obligation de performance. 🎁 5. Pour offrir, gratuitement, sans calcul Tu pourrais y déposer : des presets, des noms de morceaux inventés, des idées de scénarios JDR, ou même des textes de fiction inachevés. Comme un autel numérique, où tu laisses des offrandes aux curieux qui passent. 💡 Et si on mixait plusieurs de ces idées ? Tu pourrais par exemple faire un "journal de la bidouille subversive", où tu postes : tes tests DIY, tes réglages étranges, tes réflexions anarcho-ludiques sur l’avenir du numérique, et tes ratés glorieux. Un Bearblog ou site Hugo minimaliste avec des entrées du genre : Pourquoi mon roller s’est emballé dans la pente et ce que j’en ai appris Réflexions post-café sur la disparition du web vivant Notes pour un JDR avec un MJ synthétique mais syndiqué Noise & métal sur SP-404 : presets, bugs, révélations Tu veux qu’on en crée un en mode turbo-léger ? Je peux te générer une base de blog avec : un template épuré façon Bearblog, un fichier Markdown par article, et un petit script de déploiement (même via GitHub Pages ou Netlify). Tu pourras ensuite décider ce que tu veux y poster, ou juste le garder en local comme un journal de bord numérique. Alors ? On sort la truelle à HTML et on plante un drapeau sur ton propre bout de web ? Vous avez dit : Tu peux me parler de hugo et de bearblog ? depuis combien de temps ça existe, si c'est fiable, etc etc ? ChatGPT a dit : Oh que oui ! On va se pencher sur ces deux champions du web lent minimaliste : Hugo et Bearblog. Deux outils, deux philosophies, un même amour du texte sobre et auto-hébergé. 🛠️ HUGO : Le couteau suisse du site statique 🧬 C’est quoi ? Hugo est un générateur de site statique écrit en Go (le langage, pas le jeu). Il transforme des fichiers Markdown en pages HTML, que tu peux héberger n’importe où : GitHub Pages, Netlify, ton Raspberry Pi, ou même sur une clé USB (oui oui). 🕰️ Depuis quand ? 📅 Créé en 2013 par Steve Francia (qui a aussi bossé chez Google, MongoDB, etc.), Hugo est l’un des plus anciens et plus actifs générateurs statiques du marché. ⚙️ Pourquoi c’est fiable ? Ultra-rapide : Hugo peut générer un site de 10 000 pages en quelques secondes. Ultra-stable : Écrit en Go, compilé, sans dépendances Python ou Node. Open-source, sous licence Apache 2.0, avec une grosse communauté. Très documenté, avec des centaines de thèmes disponibles. 🌱 Pour qui ? Pour les gens qui aiment bricoler leur site comme on bricole un vélo. Parfait si tu veux maîtriser l’architecture, avoir un blog + un portfolio + un wiki, le tout généré localement. Nécessite un peu d’huile de coude pour le premier setup, mais zéro complexité une fois en place. 🧰 À savoir : Tu écris en Markdown. Tu gères ton contenu comme dans un repo Git. Tu as un système de templating puissant (si tu veux aller loin). Tu peux le déployer gratuitement sur GitHub Pages ou Netlify. 🐻 BEARBLOG : Le blog minimaliste qui fait pouf 🧬 C’est quoi ? Bearblog, c’est un service de blog sans pub, sans tracking, sans cookies, sans javascript (presque). Créé par Herman Martinus vers 2020, c’est un contre-modèle à Medium et WordPress. Son slogan : "Just writing." (Sans cloches. Sans sifflets. Juste toi et tes mots.) 🕰️ Depuis quand ? 📅 Créé en mars 2020, Bearblog est relativement jeune mais déjà très solide. Il est utilisé par des milliers de personnes, surtout dans la communauté tech minimaliste, les écrivains indépendants et les partisans du web lent. ⚙️ Pourquoi c’est fiable ? Géré par un développeur passionné et transparent (code source ouvert partiellement). Pas d’analytics, pas de publicité, pas de bullshit. Tu peux y publier en 2 minutes chrono. Tu peux aussi auto-héberger Bear grâce à un repo alternatif, ou faire quelque chose de très similaire avec un générateur statique + un template inspiré de Bear. 🌱 Pour qui ? Ceux qui veulent écrire sans distraction. Pas de login complexe, pas de configuration de thème pendant 3 heures. Tu veux écrire un billet et le publier immédiatement ? C’est fait pour toi. 🔍 Hugo vs Bearblog – Tableau de combat Critère Hugo Bearblog Lancement 2013 2020 Hébergement Auto-hébergé ou GitHub Pages/Netlify Par défaut hébergé chez Bear (gratuit) Langage / Tech Go / Markdown / Templating Markdown + HTML simplifié Complexité Moyenne (setup) / Faible (usage) Ultra-faible Customisation Très poussée Très limitée (c’est voulu) Licence Open-source (Apache 2.0) Freemium / partiellement open Communauté / pérennité Très forte / mature Petite mais active Usage idéal Portfolio, blog tech, documentation Carnet d’écriture, blog épuré 🧭 Alors, lequel pour toi ? Si tu veux un jardin numérique évolutif, auto-hébergé, flexible → Hugo. Si tu veux juste écrire, publier, sans friction → Bearblog. Et si tu hésites ? Commence sur Bear, clone le style, et migre vers Hugo quand tu veux te salir les mains dans les entrailles du HTML. Tu veux qu’on construise ensemble : une base Hugo auto-hébergée ou sur GitHub Pages ? un blog façon Bearblog, soit via le site, soit en statique (Hugo avec thème clone) ? ou même une version hybride hugo minimal inspiré de Bear ? Je peux te générer l’arborescence de départ, les fichiers modèles, et le guide de déploiement. Vous avez dit : et donc github page ? en fait j'aime la solution hébergée du genre bearblog, c'est simple, c'est efficace. Mais dans 30 ans, qu'est ce qu'il restera ? ChatGPT a dit : ✨ Ah, voilà la vraie question derrière la simplicité : “À quoi bon choisir un outil pratique aujourd’hui… s’il s’effondre demain dans les limbes du web mort ?” C’est une réflexion très web lent post-dystopique, et elle mérite une vraie réponse, en trois parties : GitHub Pages, Bearblog, et la notion de pérennité numérique. 🧱 1. GitHub Pages : la pierre stable du web libre ? ✅ C’est quoi ? C’est un service gratuit d’hébergement web statique offert par GitHub (donc Microsoft), qui permet d’héberger un site HTML/CSS/JS depuis un dépôt public (ou privé si tu payes). 🔐 Fiabilité : Existant depuis 2008. Utilisé par des millions de développeurs. Toujours gratuit (pour les sites statiques publics). GitHub étant un outil central du monde open-source, sa fermeture serait un cataclysme comparable à la mort de Stack Overflow ou de Wikipedia. 📦 Avantages pour toi : Tu peux héberger un site Hugo ou Jekyll sans serveur. Tu gardes 100% la main sur ton contenu (tout est dans ton repo Git). Tu peux sauvegarder localement, migrer ailleurs facilement si besoin (Netlify, Cloudflare Pages, etc.). 🦴 Inconvénients ? Nécessite un peu de Git (je peux t’automatiser ça). C’est minimal : pas de base de données, pas de backend dynamique (mais pour un blog statique, c’est parfait). 🐻 2. Bearblog : joli, simple… mais fragile ? ✅ Avantages : Ultra-léger, sans pub, sans distraction. Zéro friction : tu crées, tu écris, tu postes. Fini. Tu peux exporter tes données si tu veux partir. 🧨 Mais à long terme ? Projet solo, géré par un développeur indépendant. Pas de structure lourde derrière, pas de fondation, pas d’assurance de maintenance sur 30 ans. Pas d’auto-hébergement officiel natif (même si des forks existent). Donc : super plateforme pour écrire maintenant, mais instable si tu cherches un coffre-fort pour les générations futures. ⏳ 3. Mais alors... que restera-t-il dans 30 ans ? Très honnêtement ? Tout dépendra de ce que toi, tu gardes sous la main. 💾 Ce qui a de bonnes chances de survivre : Des fichiers Markdown et HTML stockés en local, sur plusieurs disques/dépôts. Un dépôt GitHub cloné ailleurs (Git est décentralisé par nature). Des pages hébergées sur des services open, forkables, ou duplicables. Ce qui peut disparaître sans trace : Toute plateforme fermée ou semi-fermée, même “éthique” (Substack, Medium, Ghost, Bearblog si abandonné...). Ce qui dépend d’un compte unique, d’un service web, d’un business model fragile. 🧭 Mon conseil ? Le combo sagesse : Écris sur Bearblog si tu veux une expérience fluide. Sauvegarde chaque article en .md sur un dépôt Git personnel. Quand tu veux passer à un mode durable : Tu migres ton contenu vers Hugo + GitHub Pages (ou autre). Tu gardes tes fichiers en local, versionnés, pérennes. C’est un peu comme publier un livre chez un petit éditeur tout en gardant les droits et les brouillons à la maison. Tu veux que je t’aide à poser cette fondation ? Je peux te créer un : mini site Hugo façon Bear (template sobre), dépôt Git préconfiguré pour GitHub Pages, script de backup automatique de tes .md. Et si dans 30 ans, ton blog est encore là… Tu pourras le montrer à tes descendants ou tes clones : "Voici ce que j’ai écrit en 2025, dans un monde où l’IA commençait à dévorer les mots." Vous avez dit : alors les fichiers markdown, tu peux m'en parler ? en gros on peut effectivement faire un fichier par article, et ensuite pouvoir lire cela dans une interface hugo ? ChatGPT a dit : Yes, exactement ! Les fichiers Markdown (.md) sont le cœur battant d’un site statique Hugo, et sans doute l’un des formats de texte les plus pérennes et élégants qu’on ait inventés. Tu veux un blog qui t’appartienne vraiment ? C’est par là que ça commence. ✍️ Markdown, c’est quoi ? Markdown est un langage de balisage léger, créé en 2004, conçu pour écrire du texte lisible en brut, mais qui peut être converti en HTML facilement. Il a été inventé par John Gruber (le gars derrière Daring Fireball) avec l’idée que le contenu prime sur la forme. 💡 Comment ça marche ? Tu écris comme ça : markdown Copier Modifier # Titre principal Ceci est **un paragraphe** avec du texte en *italique* et en **gras**. ## Sous-titre - Une liste - Avec des éléments - Facile à lire > Une citation [Un lien](https://example.com) ![Une image](monimage.jpg) Et Hugo, grâce à son moteur, transforme ça en : html Copier Modifier

Titre principal

Ceci est un paragraphe avec du texte en italique...

... 📂 Comment Hugo utilise les fichiers Markdown ? 📁 Organisation typique : arduino Copier Modifier mon-site/ ├── content/ │ ├── _index.md ← page d’accueil │ ├── article1.md ← un article de blog │ ├── article2.md ← un autre article ├── layouts/ ← templates ├── static/ ← images, css, etc. ├── config.toml ← config du site Tu peux aussi organiser en sous-dossiers si tu veux : css Copier Modifier content/ ├── posts/ │ ├── 2025-05-22-mon-article.md │ ├── 2025-06-01-roller-electrique.md 🔖 Chaque .md peut avoir une en-tête front matter comme ceci : markdown Copier Modifier --- title: "Comment j’ai cramé mon SP-404 avec une disto maison" date: 2025-05-22 tags: [musique, bidouille, humour noir] draft: false --- J’ai branché une pédale de fuzz entre deux samples, et tout s’est effondré... Ce bloc YAML ou TOML en haut du fichier permet à Hugo de comprendre le titre, la date, les tags, etc. 🧭 Pourquoi c’est puissant ? ✅ Lisible à l’œil nu : même sans Hugo, tu peux lire ton texte sans te crever les yeux sur du HTML. ✅ Facile à sauvegarder, à versionner avec Git, à archiver. ✅ Compatible avec 1000 outils : Obsidian, Zettlr, VSCode, Typora… ✅ Indépendant de toute plateforme. Ton .md, c’est ton livre, ton manifeste, ton cri dans le désert. 🛠️ Et dans Hugo ? Hugo prend tous tes .md dans content/, les passe à travers un template HTML (que tu peux modifier), et génère un site statique, rapide et sans serveur. Tu peux : les classer par date, par tag, par catégorie. ajouter des images locales, du code, même de l’audio. personnaliser le rendu avec ton propre thème ou un thème existant (genre Bear-style). 🔐 Bonus : Markdown, c’est du long terme Il est utilisé dans les dépôts Git depuis 20 ans. Lisible par tous les éditeurs de texte. Facile à parser même sans outil Hugo (tu peux tout convertir avec un script). En cas de panne totale du web : tu peux l’imprimer 😏 Tu veux voir un exemple ? markdown Copier Modifier --- title: "La dystopie douce des rollers motorisés" date: 2025-05-22 tags: [DIY, roller, anarchie] --- J'ai installé un moteur de 500W sur un roller. Il allait trop vite. Moi pas assez. Résultat : un banc public, une entorse, et une nouvelle passion pour le slow web. En résumé : ✔️ Oui, tu peux créer un fichier Markdown par article. ✔️ Oui, Hugo les affiche automatiquement dans ton site. ✔️ Oui, c’est le format le plus solide que tu puisses choisir pour bloguer comme un moine du XXIe siècle. Tu veux que je te prépare un squelette de blog Hugo avec un ou deux .md de démo et un thème minimaliste inspiré de Bear ? Vous avez dit : et donc on peut faire un petit blog hugo qui s'exécuterait en local sur mon pc, si j'ai bien compris rien à installer ? ChatGPT a dit : Tu as presque tout bon ! Mais il y a un tout petit twist à connaître. 👉 Oui, tu peux faire un petit blog Hugo entièrement local, mais tu devras juste installer Hugo une fois pour générer le site statique. C’est l’unique prérequis (et promis, ça ne mord pas). 🔧 Étapes en mode "moine numérique à la cool" 🐣 1. Installer Hugo (juste une fois) Selon ton OS : Sous Windows : Le plus simple est d’installer Chocolatey puis : bash Copier Modifier choco install hugo-extended Sous Linux (Debian/Ubuntu) : bash Copier Modifier sudo apt install hugo (ou mieux encore, télécharger depuis le site officiel) Sous MacOS : bash Copier Modifier brew install hugo 🧠 Prends bien la version extended (elle gère mieux le CSS moderne, nécessaire pour certains thèmes). 🌱 2. Créer ton blog Une fois Hugo installé, tu ouvres un terminal et tu tapes : bash Copier Modifier hugo new site mon-blog-lent cd mon-blog-lent Tu as maintenant une arborescence Hugo vierge. 🎨 3. Ajouter un thème Exemple avec un thème minimaliste inspiré de Bear : PaperMod ou risotto : bash Copier Modifier git init git submodule add https://github.com/adityatelange/hugo-PaperMod themes/PaperMod Puis tu modifies le fichier config.toml avec ce thème. ✍️ 4. Écrire ton premier article Tu tapes : bash Copier Modifier hugo new posts/premier-article.md Et tu vas dans content/posts/premier-article.md pour écrire. Le fichier est en Markdown, avec un petit en-tête (le front matter). 🚀 5. Lancer ton blog localement Toujours dans le dossier : bash Copier Modifier hugo server Tu ouvres ton navigateur à l’adresse : 📍 http://localhost:1313 Et tu vois ton blog, exécuté en local, sans rien d'autre que toi et ton texte. 📦 6. Tu veux figer le site ? Tu tapes juste : bash Copier Modifier hugo Ça génère un dossier public/ avec le site complet en HTML/CSS, prêt à : être ouvert sans serveur (local ou USB) ou être déployé sur GitHub Pages, Netlify, etc. ✅ Avantages du blog Hugo en local Avantage Détail 🔌 Hors-ligne Pas besoin d’internet, jamais. Tu écris, tu consultes localement. 🧠 Minimal Markdown, pas de base de données, tout est lisible, versionnable. 🚀 Ultra rapide Le site se charge en millisecondes. 🔐 Contrôle total Pas de pub, pas de scripts externes, pas de tracking. 🧳 Transportable Tu peux mettre ton site sur une clé USB et l’ouvrir n’importe où. 🧙 En résumé : ✅ Tu n’as qu’un seul outil à installer (Hugo). ✅ Ensuite, tout se fait localement, en Markdown. ✅ Et tu peux publier sur le web quand tu veux… ou jamais. Tu veux que je te génère une base de blog prête à l’emploi, avec thème, premier article, et instructions dans un dossier zip ? Je peux aussi t’écrire un petit script de lancement local si tu veux tout automatiser. Vous avez dit : Ah OK et donc à chaque nouvel article il faut l'exporter en html depuis le md ? ChatGPT a dit : Exactement ! Mais ne t’inquiète pas, c’est hyper fluide : c’est Hugo qui fait tout le sale boulot à ta place, et en une seule commande. ⚙️ Concrètement, à chaque fois que tu veux publier un nouvel article : ✍️ 1. Tu écris ton article dans un fichier .md Exemple : bash Copier Modifier hugo new posts/roller-frisbee-electrique.md Tu ouvres ce fichier dans n’importe quel éditeur texte (VS Code, Obsidian, Notepad++, même un bon vieux nano) et tu rédiges ton texte en Markdown. 🚀 2. Tu veux le voir en action ? Tu lances : bash Copier Modifier hugo server Tu ouvres http://localhost:1313, Tu vois ton site instantanément, y compris ton nouvel article, Hugo reconstruit le site à chaque fois que tu modifies un .md. Pas besoin de “compiler” manuellement à chaque changement quand tu es en mode local. Hugo le fait en live. C’est magique. 📦 3. Tu veux figer le site pour l’exporter ? C’est là que tu génères le HTML : bash Copier Modifier hugo Il crée un dossier /public/, Ce dossier contient ton site complet en HTML/CSS/JS, Tu peux : l’ouvrir localement avec un simple navigateur, le copier sur une clé USB, l’envoyer sur GitHub Pages, Netlify, ou ton serveur perso. 🔁 Et donc le workflow ressemble à : Tu écris en Markdown. Tu fais hugo server → tu vois le site en local. Tu fais hugo → Hugo génère les fichiers HTML. Tu déploies / archives / laisses ça vivre pépère sur ton disque. Bonus : tout est versionnable avec Git Chaque article .md, chaque changement de config, chaque image, tout peut être suivi dans un dépôt Git. C’est propre, traçable, pérenne. ✨ En résumé Action Ce que tu fais Ce que Hugo fait Tu écris un .md Markdown lisible et simple Il l’intègre dans le site Tu lances hugo server Tu consultes le site localement Il reconstruit tout en live Tu tapes hugo Tu veux figer ton site Il génère le HTML/CSS Tu veux déployer ? Copie du dossier public/ Prêt pour le web Tu veux que je t’envoie un projet Hugo clé en main, prêt à lancer avec un article exemple dedans ? Je peux t’emballer ça dans un .zip avec un script de lancement Windows/Linux et quelques fichiers .md de test.